Quand ma main devient ton fantasme au telrose

Je commence doucement, en te demandant ce que tu portes, ce que tu veux me faire. Tes mots me guident, mes doigts suivent. Sur le telrose, je ne triche pas : j’ai réellement la main entre mes cuisses. J’aime que tu m’écoutes, que tu imagines mes mouvements, que tu respires fort à l’autre bout du fil.
Plus tu me parles, plus je me laisse aller. Mes doigts accélèrent, mes gémissements deviennent réels. Parfois je ferme les yeux et je t’imagine derrière moi, ta main sur la mienne, ton souffle dans mon cou. On finit ensemble, dans un éclat de plaisir partagé, sans s’être jamais touchés.

Quand je raccroche, je garde encore ton écho dans ma tête. Le telrose, c’est ce lien invisible entre deux corps qui s’attirent sans se voir. Une masturbation mutuelle, sincère, intime, brûlante. Et à chaque appel, je recommence, parce que c’est bien trop bon pour s’en priver.

Telrose

Quand je raccroche, il me reste tes mots comme un parfum sur la peau. Le telrose a ce pouvoir discret de rapprocher deux inconnus sans rien brusquer : on construit, on tisse, on respire au même rythme. J’aime te sentir présent à travers des détails — une phrase, un souffle, une hésitation — et inventer notre scène idéale rien qu’avec l’imaginaire. On se promet de garder ça pour nous, de rester élégants dans nos envies, ambitieux dans nos images, et de chérir cette complicité rare. La prochaine fois, on changera le décor, la cadence, les codes… mais pas l’essentiel : cette façon de se retrouver au téléphone, d’allumer l’étincelle en douceur et de la laisser grandir jusqu’à ce qu’elle éclaire tout.