Mon fantasme avec deux hommes au telrose

Au début, j’étais un peu déstabilisée. Mais entendre deux mecs se chauffer sur ma voix, c’était… électrique. Le premier me murmurait des mots doux, le second était plus cru, plus animal. Je les imaginais autour de moi, m’effleurant, me prenant tour à tour. Ma main bougeait au rythme de leurs respirations.
Le telrose, ce n’est pas qu’un jeu de mots : c’est une symphonie de désirs. Ce soir-là, j’ai joui deux fois, sans aucun contact, juste à l’écoute de leurs voix et de mes propres gémissements. Depuis, j’ai compris que les voix pouvaient être plus puissantes que les mains. Et que je pouvais bander d’un mot.
Telrose
Après cette nuit-là, j’ai recommencé. Sur le telrose, j’ai retrouvé ce jeu à trois où je deviens le centre de leur impatience. Je les fais parler entre eux, je leur souffle quoi me dire, comment m’imaginer, où me toucher “comme si…”. L’un m’encourage, l’autre m’ordonne, et moi je navigue entre douceur et mordant. Je choisis les mots qui claquent, ceux qui caressent, je plante des scènes qui nous avalent tout entiers. J’adore quand leurs voix se croisent, quand l’un me décrit lentement pendant que l’autre accélère, quand je sens leurs tempos se caler sur le rythme de mes gémissements. Le telrose me permet d’être chef d’orchestre et muse en même temps : je dirige, je cède, je reprends, jusqu’à la vague finale. Quand tout s’éteint, il reste un silence épais, presque sacré, puis un éclat de rire complice. On sait qu’on a vécu quelque chose de rare, sans caméra, sans regards, juste des voix et une envie brûlante parfaitement partagée.